dimanche 28 juillet 2024

L’APÔTRE PAUL ET LES JEUX OLYMPIQUES : 1 Co 9.24-27 Jimi ZACKA, PhD


 

Texte

“ 24.Ne savez- vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu'un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter. 25 Tous ceux qui combattent s'imposent toutes espèces d'abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible ; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. 26 Moi donc, je cours, non pas comme à l'aventure ; je frappe, non pas comme battant l'air. 27 Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d'être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres. ".

 

Introduction

En suivant l’ouverture des JO de Paris 2024, ce que l’apôtre Paul a mentionné en 1 Co 9.24-27 a attiré mon attention et m’a amené dans une certaine actualité et vous devinez laquelle : les compétitions qui vont se dérouler lors  des jeux Olympiques. Cependant, la question qui me taraude l’esprit est de cherche à relever les concepts spirituels qui se profilent derrière ce que Paul évoque : quels liens éthiques est à découvrir entre la foi chrétienne et les Jeux Olympiques ?

L'apôtre Paul, il faut le dire,  n'a jamais participé aux Jeux olympiques, mais il a utilisé les Jeux comme métaphore dans ses écrits pour mettre en évidence des concepts spirituels[1]. En effet, dans 1 Corinthiens 9:24-27, Paul compare la vie chrétienne à une course, en soulignant la nécessité de discipline et de persévérance pour obtenir la récompense éternelle. Cette analogie est un exemple de la manière dont Paul utilisait des images de la culture grecque et romaine de son temps pour transmettre des enseignements spirituels. Les Jeux olympiques, ayant une grande importance culturelle à l'époque, offraient une métaphore efficace pour ses messages[2]. Comme si l’apôtre Paul veut que le chrétien tire des leçons spirituelles en toutes choses dont il est témoin oculaire.  Cela implique que, dans toutes les expériences et observations de la vie quotidienne, il y a des opportunités pour la croissance spirituelle et pour comprendre les principes de Dieu. C’est comme Jésus utilise l’observation des oiseaux pour enseigner une leçon sur la confiance en Dieu : « Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, ni ne recueillent dans des granges, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? » (Mt6.26). Cela montre comment les éléments de la nature ou de la société peuvent servir de leçons spirituelles.

In fine, le chrétien est appelé à tirer des leçons spirituelles de toutes les choses dont il est témoin. Cette approche encourage les croyants à vivre attentivement et à rechercher la signification spirituelle derrière leurs expériences quotidiennes, les événements naturels et les interactions humaines. En utilisant la prière, la méditation et l’étude des Écritures comme outils, les chrétiens peuvent discerner et appliquer les leçons spirituelles qu’ils rencontrent, contribuant ainsi à leur croissance personnelle et à leur compréhension de la volonté de Dieu. Tel est le but de la présente étude de 1 Co 9.24-27 allusive aux JO de Paris 2024. À cet effet, une question s’impose : d’où viennent les jeux Olympiques ?

Contexte historique des Jeux Olympiques   

Les Jeux Olympiques ont été fondés en 776 av. J.-C. à Olympie, une ville située dans le Péloponnèse, en Grèce[3]. Ils étaient dédiés à Zeus, le roi des dieux dans la mythologie grecque[4]. Initialement, les jeux étaient organisés tous les quatre ans, et ils ont continué à se tenir à Olympie jusqu'à leur suppression en 393 ap. J.-C. par l'empereur romain Théodose Ier.

Ils se faisaient sur un stade qui avait une piste de 193 mètres[5] ; au début on a commencé à organiser des courses pour un tour, puis on a fait plusieurs tours et on a différencié les coureurs rapides des coureurs de fond. Les organisateurs ont fait des améliorations. Cela faisait venir du monde de partout et toute guerre civile s'arrêtait à ce moment-là. C'était un festival athlétique. D'autre villes ont voulu faire de même, par exemple à Corinthe : il y avait un festival athlétique qui a été organisé par la suite tous les deux ans avec une course de treize kilomètres. Et là encore, toute guerre civile cessait. Les vainqueurs étaient portés en triomphe ; on clamait bien haut leur nom, le nom de leur père, le nom de la ville d'où ils venaient. On organisait un banquet public. On faisait une statue des plus grands champions. En fait, c'était un culte idolâtre créant de faux dieux et actuellement existe l'expression que vous connaissez : « Les dieux du stade ». Les gens adoraient les dieux du stade et les mettaient à l'honneur[6].

C’est ce qui a été relevé lors de la cérémonie de l’ouverture des Jeux Olympiques 2024 de Paris, qui aura marqué une étape vers le satanisme. Les observateurs ont constaté que les transgressions observées lors de l'événement peuvent soit devenir normales et banales dans dix ans, soit être vues comme un signe de décadence nécessitant un retour en arrière qui selon eux, pourrait être perçu comme un retour à l'obscurantisme, marquant la fin d'une époque de ce qu’ils appellent « liberté ». Cette « liberté » de spectacles de drag-queens et de « femmes à barbe » critiquant ouvertement la chrétienté et la nature humaine. Cela nous rappelle des prédictions que Marie-Julie Jahenny nous a laissé (La Fraudais, extase datée du 9 mai 1882). Il y est question d’une première crise révolutionnaire ayant pour origine une vengeance populaire aussi vaste que violente contre la chrétienté en des termes explicites

Satan sera publiquement invoqué, le vrai Dieu insulté. On évoquera, en plein public, Satan, le Maître des Puissances, le grand chef qui détournera les lois de leur bonne route, en une marche effroyable.

 

C’est pourquoi, même si l’apôtre Paul reconnaît les performances sportives, il ne veut pas honorer les sportifs.  Il reconnaît leurs efforts leur entraînement, leur capacité d'endurance peu commune, leurs formidables exploits, mais au conseil qu’il donnait à son disciple Timothée dans 1Tm 4 : 8, il pensait que :  

 …l'exercice corporel est utile à peu de chose, tandis que la piété est utile à tout, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir

 

Toutefois, en 1 Co 9.24, il utilise la métaphore du sport pour illustrer des principes importants de la vie chrétienne, telles que la discipline, l'endurance et la préparation spirituelle.

 Les jeux Olympiques selon l’Apôtre Paul  en 1 Co 9.24-27

1.                                       Métaphore de la course (v.24)  

 

1.1.             Course et Stade

Paul compare la vie chrétienne à une course dans un stade. Dans les Jeux olympiques de l’époque, les athlètes concouraient pour une couronne de laurier, symbole de victoire temporaire. Paul utilise cette image pour montrer que, tout comme les athlètes doivent courir avec détermination pour gagner, les chrétiens doivent aussi courir avec détermination dans leur vie spirituelle. Au fait, nous sommes appelés à participer à une course merveilleuse. Pour courir cette course qui est celle de la vie chrétienne, il y a des conditions à remplir. La première, est d'être sûr qu'on est bien engagé. Il y a des personnes qui se croient engagées dans la course pour l'éternité, mais elles vivent d'illusions, parce qu'elles pensent que fréquenter une église, aller à la messe ou à un culte, va leur ouvrir les portes du ciel. En fait, elles se croient engagées, alors qu’elles ne le sont pas. Pour être engagé, il faut être tourné vers Jésus, lui avoir donné sa vie, s'être converti et lui appartenir. Il y a eu dans les derniers jeux olympiques, un coureur français spécialiste du 200 mètre, qu'on croyait engager mais on s'est aperçu qu'il ne l'était pas ; on comptait sur lui pour un relais mais il ne pouvait pas participer parce qu'il n'avait pas été inscrit sur la liste. De même il y a des croyants qui ne sont pas inscrits sur le livre de Vie, parce qu’ils n’ont pas donné leur vie à Jésus-Christ. La deuxième est d'avoir une bonne respiration. L'athlète avant le départ a fait des efforts pour se mettre en condition par rapport au souffle. Quand il va partir, il saura que son souffle est à point, qu'il est dans de bonnes conditions pour démarrer et pouvoir gagner. Et pour nous, cela a été dit souvent: la prière est la respiration de l'âme . Pour avoir une bonne respiration en ce qui concerne notre vie spirituelle, il nous faut prier. Rien ne remplacera la prière. Et ce souffle il nous faut aussi le régler dans la course ; le souffle va être différent en intensité pour un coureur de sprint par rapport à un coureur de fond. Pour nous, il nous faut savoir que notre course est une course de longue haleine et que nous n'avons pas à nous précipiter ; il nous faut courir en sachant tenir le souffle. La troisième est d’atteindre un but. Nous avons donc un but. L'apôtre Paul écrivant aux Phi 3. 13b,14 leur écrivait qu’” oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ ". Le but c'est la vocation céleste. Nous courons sur une piste qui est déjà balisée par notre Seigneur. Cette course est-elle quelque chose de pénible ? Bien sûr il y a une partie de sacrifices, d'efforts, mais il y a la joie du participant. Et l'apôtre Paul dit : " pourvu que j'accomplisse ma course avec joie". 

1.2.            Le Prix à gagner

Paul souligne que, bien que tous les coureurs participent à la course, seul un athlète reçoit le prix[7]. Cela illustre l'idée que, dans la vie chrétienne, il y a un but ultime que chaque croyant doit viser avec sérieux et engagement. Il y a au bout de la route un prix à remporter. Pour les concurrents des jeux olympiques c'est une médaille d'or, d'argent ou de bronze et les autres n'ont pas de récompense[8] ; il n'y a qu'un seul gagnant. Mais dans la course vers le ciel, tous ceux qui sont dans la course et qui persévèrent accéderont au but. Ils auront le prix de la vocation céleste et cela est donné par la Grâce. Le témoignage de Paul au soir de son existence laborieuse au service du Maître est celui-ci : " J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi " (2 Tm 4.7).

2. Discipline et Préparation

2.1.  Abstinences

Les athlètes grecs, appelés athlètes, suivaient un entraînement intensif en vue des compétitions. Cette préparation impliquait souvent une discipline stricte, y compris une abstinence par rapport à certains comportements ou pratiques qui pourraient nuire à leur performance. Ils suivaient des régimes alimentaires spécifiques pour optimiser leur condition physique. Cela pouvait inclure des périodes de jeûne ou de restriction alimentaire avant les compétitions. L’abstinence sexuelle était considérée comme un moyen de préserver l’énergie et la concentration nécessaires pour l’entraînement et les compétitions. Les athlètes croyaient que les relations sexuelles pouvaient diminuer leur vitalité et leur performance. À cet effet, avant les compétitions, les athlètes participaient souvent à des rituels de purification et de sacrifice pour obtenir la faveur des dieux. L’abstinence pouvait faire partie de ces rites pour marquer la pureté et le respect envers les divinités.

C’est dire que l’abstinence et la discipline faisaient partie de l’idéal de l’athlète grec, qui était vu comme un modèle de maîtrise de soi, de courage et de dévouement. Cet idéal était encouragé par les éducateurs et les entraîneurs de l’époque. Dans cette optique, Paul considère l’abstinence comme la discipline nécessaire pour atteindre le but spirituel. Le concept d’abstinence chez Paul touche à divers aspects de la vie chrétienne, notamment la maîtrise de soi, la discipline spirituelle, et le rejet des comportements qui pourraient éloigner les croyants de leur relation avec Dieu. En effet, en 1 Co 9.25, L’apôtre encourage les croyants à exercer la maîtrise de soi et à éviter les comportements qui peuvent mener à des excès ou à la moralité douteuse.

En fin de compte, pour l'apôtre Paul, l'abstinence est étroitement liée à la maîtrise de soi, à la discipline spirituelle, à la liberté chrétienne par rapport aux lois anciennes, et au respect des consciences des autres. Elle est perçue comme une manière de vivre une vie chrétienne authentique et consacrée, en se préparant pour la vie éternelle tout en maintenant une relation harmonieuse avec les autres croyants. Le but de cette discipline sévère est de ne pas être rejeté après avoir prêché aux autres. Paul se préoccupe de la possibilité de ne pas être fidèle à son propre message, soulignant l’importance de vivre selon les principes qu’il enseigne. En effet, Paul se positionne en tant que modèle de ce qu’il enseigne, illustrant l’importance de la cohérence entre le message prêché et la vie vécue, et la nécessité d’une discipline personnelle pour être efficace dans le ministère.

2.2. L’engagement total (v.26-27)

Du coup, son message appelle à un engagement total et déterminé dans la vie chrétienne, similaire à celui des athlètes dans leurs compétitions. La vie chrétienne nécessite une préparation rigoureuse, de la discipline et une orientation claire. Cet engagement explique que Paul traite durement son corps et le réduit en esclavage, utilisant des termes qui évoquent l'auto-discipline rigoureuse. Cela signifie qu’il est prêt à se discipliner sévèrement pour rester fidèle à sa mission et éviter l’échec spirituel afin de remporter la couronne que les chrétiens cherchent à obtenir est incorruptible et éternelle,  contrairement aux récompenses temporelles des athlètes[9], Cela renforce l'idée que les efforts spirituels et la préparation sont bien plus importants que les récompenses terrestres. Dit autrement, les récompenses spirituelles sont comparées à une couronne incorruptible, soulignant que les efforts pour la foi ont une valeur éternelle et ne doivent pas être comparés aux récompenses temporaires.

Il est à noter que les allusions de Paul aux Jeux olympiques reflètent à la fois son contexte culturel et son utilisation stratégique des images sportives pour illustrer des principes de vie chrétienne.

Conclusion

En guise de conclusion, il est à noter que Paul, ayant grandi dans un contexte où les Jeux olympiques et autres compétitions étaient des événements majeurs, utilise ces références de 1 Corinthiens 9 :24-27 pour rendre ses enseignements plus accessibles et pertinents pour ses lecteurs. Les métaphores sportives étaient courantes dans la culture grecque et étaient bien comprises par ses auditeurs. À travers ses références aux compétitions sportives, Paul enseigne que la vie chrétienne requiert une discipline rigoureuse et une orientation vers un objectif spirituel élevé. Il utilise ces images pour motiver les croyants à vivre de manière plus engagée et à viser la récompense éternelle que Dieu promet. Les références de Paul aux Jeux olympiques et aux compétitions athlétiques servent principalement à illustrer les principes de discipline, de persévérance, et d'engagement dans la vie chrétienne.

En utilisant ces métaphores, Paul relie les pratiques sportives familières à des enseignements spirituels, encourageant les croyants à vivre avec la même détermination et rigueur que les athlètes qui s'entraînent pour gagner une couronne périssable.

                                                                                         Jimi ZACKA, PhD


[1] Dans toutes les villes de la Grèce, particulièrement à Corinthe, il y avait une arène publique où s'exécutaient des courses et divers combats, dans lesquels saint Paul voit une image de la vie chrétienne. Ici, le prix, la couronne à remporter par le vainqueur, c'est la vie éternelle. (Comparer Philippiens 3.12-14 ; 2Timothée 2.5 ; 4.8)

[2] Pour les Grecs, le sport était un moyen de renforcer des valeurs culturelles profondément ancrées en y faisant allusion dans le cadre du jeu et dans les institutions et pratiques entourant l'athlétisme. Dans les cultures où le sport joue un rôle aussi central qu'en Grèce, la référence aux valeurs culturelles passe souvent par l'imitation ou l'allusion aux mythes incontournables de cette culture.

[3] Les premières Olympiades ont été traditionnellement fondées en 776 avant J.-C., date indiquée dans la liste des vainqueurs olympiques d'Hippias d'Elis, composée vers 400 avant J.-C. La date de fondation de 776 a longtemps été contestée. Ératosthène et ses partisans se sont ralliés à une fondation en 884, tandis que Callimaque a estimé qu'elle avait commencé en 828. Les archéologues et historiens modernes ont soit maintenu la fondation canonique de 776, soit abaissé le début à 704, soit suggéré de manière moins convaincante un début au début du sixième siècle avec les autres jeux panhelléniques), soit simplement laissé la question ouverte. Lire à cet effet, Judith Swaddling, The Ancient Olympics: A History, University of Texas PressAustin1999; M. Golden, Sport and Society in Ancient Greece, Cambridge, 1998, pp. 63-65

[4] T. F. Scanlon, The Olympic Games in Antiquity: Bring Forth Rain and Bear Fruit, eds. M. Kaila et al. (Athens: Atrapos, 2004) 61–91]]

[5] Sur les preuves matérielles d'une fondation des jeux au huitième siècle, voir A. Mallwitz, dans W. Raschke, éd. The Archaeology of the Olympics, Madison, 1988, pp. , 79-109,  ; réimpression, 2002) ; pour la théorie de l'évolution graduelle, voir H. Lee 110-18 dans Raschke , 1988.

[6] Par définition, les sports sont des événements publics, des événements du stade, et donc des événements qui, d'une certaine manière, servent de miroir à l'activité de la sphère publique de la société en dehors de l'espace circonscrit de la compétition. Les sports impliquent une performance publique, réalisée par les corps des participants. Dans leurs manifestations publiques et physiques devant des spectateurs ou un public, les compétitions sportives sont comparables aux rituels religieux, à la récitation ou au chant d'histoires et aux représentations théâtrales dans les cultures anciennes, traditionnelles et même modernes. Les actions sportives, comme les performances analogues, décrivent souvent un jeu complexe de tensions dont le public peut tirer des messages implicites ou explicites des textes de leur passé collectif pour les appliquer à leur vie actuelle. Chaque athlète se considère comme le dernier participant dans la tradition des plus grands des années passées. Ainsi, l'activité du stade constitue en quelque sorte un dialogue entre une culture contemporaine et l'époque mythique de son référent.

[7] Dans la société grecque antique, la valeur des médailles et des récompenses sportives était profondément symbolique et influencée par plusieurs facteurs culturels et sociaux. Les médailles et les couronnes décernées lors des Jeux étaient des symboles d’excellence et de réussite. Les athlètes victorieux recevaient des couronnes de laurier (aux Jeux Olympiques), de pin (aux Jeux Pythiques), de myrte (aux Jeux Néméens) ou d'olivier (aux Jeux Isthmiques), plutôt que des médailles comme on les connaît aujourd'hui

[8] Dans la société grecque antique, remporter une couronne était un grand honneur et conférait un statut élevé dans la société grecque. Les athlètes victorieux étaient souvent célébrés publiquement et recevaient des éloges et des récompenses supplémentaires

[9] Bien que les couronnes elles-mêmes ne soient pas matérielles en termes de valeur économique, les gagnants recevaient souvent des récompenses additionnelles telles que des prix en argent, des terres ou des privilèges sociaux. Les cités-États pouvaient offrir des primes financières, des exonérations fiscales ou des pensions aux vainqueurs. Bien que les couronnes elles-mêmes ne soient pas matérielles en termes de valeur économique, les gagnants recevaient souvent des récompenses additionnelles telles que des prix en argent, des terres ou des privilèges sociaux. Les cités-États pouvaient offrir des primes financières, des exonérations fiscales ou des pensions aux vainqueurs.