mardi 23 juin 2015

LES ÉMOTIONS DE DIEU DANS LES RELIGIONS AFRICAINE ET JUDÉO-CHRÉTIENNE (Études comparée et théologique)



Introduction

     Souvent nous  avons tendance à projeter sur Dieu nos sentiments. Nous imaginons que Dieu réagit exactement comme nous.  Quand nous sommes atteints du malheur, nous avons l’impression que Dieu a rompu tout lien avec nous. Nous imaginons alors qu’il est en colère à notre égard. Ce n’est là qu’une manière de dire qu’il nous paraît absent ou lointain. Nous projetons sur la personne de Dieu ce que nous devrions dire à propos de notre relation avec Lui. 
            Les problèmes surgissent quand on essaye de comprendre comment s’articule en Dieu sa colère et son amour ou pire sa prétendue « vengeance». Il faut ici se dire que nous ne savons en fait rien de la colère ni même de l’amour « à l’intérieur » de Dieu. Nous ne percevons Dieu que dans la relation que nous entretenons avec Lui. Et nous ne pouvons parler que de ce que nous percevons de cette relation. Dans telle situation, nous avons l’impression que Dieu nous aime, dans telle autre qu’il nous en veut.
     Mais qu’est-ce que s’émouvoir ou ne pas s’émouvoir ? Aujourd’hui, beaucoup de croyants accordent une grande importance à l’émotionnel dans leur vie spirituelle. Mais, au même moment, d’autres chrétiens dénoncent ce qu’ils appellent «émotivité» comme une atteinte à la vraie foi. Qu’est-ce qu’une émotion ? « Réaction effective, en général intense, se manifestant par divers troubles, surtout d’ordre neuro-végétatif » (Petit Robert). Le verbe latin motere signifie « mouvoir ». Il est précédé d’un préfixe qui indique le mouvement vers l’extérieur. L’objectif d’une émotion est de nous inciter à l’action. On dénombre sept émotions : colère – peur – joie – amour – surprise – dégoût – tristesse. 
     Ces émotions dépeignent l’image que nous donnons à Dieu et suscitent ainsi de multiples interrogations : Qu’en est-il des émotions de Dieu ? Même si, les Écritures le disent pourtant jaloux, tantôt en colère, tantôt attristé et compatissant. Ou serait-ce déjà les émotions que lui confèrent les hommes ? Comment ces derniers prêtent-ils à Dieu des émotions, et qu’est-ce que cette asymétrie provoque dans les constructions théologiques et dans le processus réflexif qu’elle suppose ?  Vers quelles revendications, rhétoriques ou matérielles, lesdites émotions de Dieu conduisent-elles les chrétiens africains?

     En réponse à toutes ces questions, notre réflexion se déploie en trois temps. Dans un premier temps, nous essayerons de voir en quoi le primat des émotions influe sur la religiosité africaine. Dans un second temps, nous procéderons à l’évaluation des émotions divines dans la Bible. Ceci nous permettra d’affiner la conception des émotions en Dieu. Car, même si Dieu a des émotions selon la Bible, la même Bible nous met en garde : « Mes pensées ne sont pas vos pensées. Aussi haut qu’est le ciel par-dessus la terre, mes pensées sont au-dessus de vos pensées » (Esaïe 55. 6-8). C’est dire que Dieu n’a pas d’émotions si par là nous entendons les émotions liées à des pulsions ou à des humeurs ou si nous entendons par là ce qui est lié à la sensibilité. Dans un troisième temps, nous tenterons d’analyser l’expression majeure de l’émotion religieuse dans les milieux chrétiens en Afrique. Doit-on se méfier de l'émotion religieuse dans nos Eglises ?

Le primat des émotions de l’Être suprême (Dieu) dans les religions africaines

     Pour l’homme africain, le point crucial de la recherche sur Dieu n’est pas celui de son existence ou de sa nature. En laissant ces thèmes à d’autres religions, l’africain s’oriente vers une direction différente : celle de l’expérience quotidienne avec Dieu. Dieu, au singulier ou au pluriel, la question n’est pas là pour le moment. Car, tout un cortège d’entités surnaturelles – génies, anges, démons, esprits divers, mânes des ancêtres, dieux, etc – est perçu comme composantes divines. Ainsi, la preuve de l’existence objective de l’Être suprême et des autres réalités invisibles s’exprime dans un langage défini par des gestes, comportement, parole orale ou écrite, un témoignage de ce que l’homme pense de ses inquiétudes, de la façon dont il conçoit l’origine et l’évolution de l’univers et de son être.

     D’une telle conscience découlent, d’une part l’élaboration des différentes représentations symboliques des réalités appartenant au monde invisible, d’autre part le sentiment d’être intégré au milieu de ces mêmes réalités ou dans le jeu des forces de l’univers. Ceci inspire les « visions du monde » d’où surgissent ultérieurement (ou en même temps) le sentiment religieux et, par la suite les religions naturelles, révélées ou institutionnalisées. C’est là où l’homme africain se voit harponné dans tous ses états, exploré en ses dimensions affectives multiples. 

     Ainsi, le Dieu auquel il s’intéresse est le produit d’une émotion ; Ce Dieu est perçu par et dans une émotion. Les inquiétudes existentielles devant les forces  de l’univers, devant le sens de la vie et de la mort, l’amènent à mesurer son vécu au gré des émotions de différentes divinités. Dans cette perception, l’Être suprême (lointain)  ne s’occupe pas directement de la condition humaine qui semble plutôt se rattacher à un ordre établi des choses. Ce sont plutôt les entités spirituelles ou démiurges, positives ou négatives  qui régentent le monde des visibles. En effet, la croyance en l’existence d’êtres surnaturels permet à l’homme africain de vivre au rythme des  humeurs bonnes ou mauvaises de ces diverses divinités. Cette croyance repose sur deux idées maîtresses : l’une sur la notion des esprits mauvais et l’autre sur la notion des esprits bons. Quelquefois, le bien et le mal sont concentrés dans les mains d’un seul esprit. Les esprits appartiennent en général à une espèce ontologique intermédiaire entre Dieu et l’homme. C’est dans cet univers que les maux que subissent les humains doivent trouver leur explication au sein du monde invisible qui les entoure. Les malheurs dans la vie d’un être humain sont la manifestation de la colère des esprits, celle des ancêtres ou celle des divinités auxquels les bons rituels n’ont pas été rendus. 

     Par cette croyance, l’humain est avant tout un être relié aux autres, à son environnement et à une force divine. En d’autres termes, chacun est en relation collective et individuelle avec les divinités par les prières, les danses, et par les actes. Car, les émotions des divinités expriment tantôt les bénédictions pour les hommes, tantôt les épreuves pour les punir.  Cela signifie que l’homme, sans cesser d’être l’homme concret, vivant, accède au sens profond du monde, non pas par sa seule raison, par abstraction, mais par son être total, corps et esprit. Là est l’émotion. Le mot Dieu dégage, rayonne l’émotion. En effet, pour l’homme africain, être ému, c’est donc participer au jeu de forces qui anime l’univers, en communion étroite avec les émotions sacrées. Sans émotion, l’Être suprême (Dieu) est absent non seulement de l’univers, mais aussi de la vie des hommes. C'est une rupture vitale pour le monde des humains.

     En bref, grâce à l'émotion et par-delà les manifestations multiples de ses effets, nous sommes renvoyés à une unité d'inspiration qui est probablement la vision spécifique africaine de l'homme et du monde. Cette vision procède d'un dessein d'alliance de l'homme aux forces naturelles, de participation à la grande vie cosmique, de communion avec les énergies telluriques. C’est pourquoi, par exemple, chez le mystique bantou,  l’émotion religieuse est quantifiée par le sentiment d’éloignement que l’âme éprouve vis-à-vis de Dieu. Cette distance l’oblige à concevoir des intermédiaires spirituels souvent interpellés par ses émotions, sous forme des verbes sacrés. 

     Comme nous l’avions évoqué, cette conception de l’Être suprême dans les religions africaines serait un Dieu lointain auquel on ne rend pas de culte. Non seulement on ne rend effectivement pas de culte à l’Être Suprême dans les religions africaines, bien qu’on l’évoque comme le transcendant, le Créateur, etc, mais aussi, dans plusieurs cultures, des mythes et des légendes racontent comment celui qui est considéré comme Être Suprême s’est éloigné des êtres humains. Pour certaines cultures, cet éloignement est un fait qu’on ne semble pas regretter, pour d’autres, c’est à regret qu’on en rend compte[1].  

     La question suivante est de savoir s’il y a une correspondance entre  les émotions assignées à l’Être suprême des religions traditionnelles africaines et celles attribuées au Dieu du judaïsme chrétien.  

Les émotions de Dieu judéo-chrétien

     La Bible est remplie de toutes les gammes des sentiments divins que l’on trouve exposé  tout au long de ses pages. D’après la Bible, le Dieu judéo-chrétien possède une vie émotive : Dieu est attristé, il est en colère, il se réjouit, il a pitié, il est plein de compassion, etc. Ainsi, pour autant que la colère, la joie, la pitié sont des émotions, Dieu a des émotions selon la Bible. De fait, si nous essayons de réduire toute la vie émotionnelle de Dieu dont parle la Bible à une simple manière de parler ou à un simple anthropopathisme, ce sera réduire Dieu à une entité banale. Loin d’être un catalogue de description d’états d’âme, la Bible va plus loin que ça. C’est pourquoi,    il faut autant que possible éviter de parler des sentiments de Dieu et se contenter de dire l’impression que Dieu nous fait dans la relation que nous entretenons avec Lui. Il faut de même constamment traduire dans d’autres termes les expressions bibliques qui parlent des sentiments divins. De même, dire que le Dieu judéo-chrétien est immuable et impassible ne revient pas à dire qu’Il ne connaît aucune vie émotionnelle. Mais qu’en est-il concernant ses émotions ? Qu’est-ce qu’une émotion en Dieu ? 

     Avant d’aborder ces questions, nous jugeons nécessaire de savoir un certain nombre de choses qui semblent utiles à notre compréhension : d’abord, on ne peut dire que Dieu se laisse émouvoir jusqu’à en pleurer[2]. Il ne se laisse pas non plus submerger par la rage[3]. Il ne tombe pas amoureux. Il ne devient pas frustré. Les émotions ne lui adviennent pas, comme s’il était forcé d’agir de telle ou telle manière afin de devenir plus heureux en changeant d’humeur[4]. Dieu est souverainement libre. Ses décisions sont basées sur l’immuabilité de sa volonté et sur ses desseins éternels, non sur ses sautes d’humeur comme c’est le cas dans les religions traditionnelles africaines. 

     Ce que peut être des émotions en Dieu, ce sont des perceptions orientées et chargées de valeurs. On parle de perception orientée pour désigner le fait que ces perceptions expriment la manière dont Dieu s’intéresse au monde. Dieu est solitaire au sens de sa transcendance, mais uni au monde au sens de son immanence. Et, Il est toujours conscient de ce qui se passe dans le monde. C’est pourquoi, il émet des jugements de valeurs sur ce qui se passe dans le monde, jugements qui dépend de la nature divine et du dessein qu’il a sur le monde. Elles sont l’expression de la perception que Dieu a du monde. De la joie ou de la tristesse. 

     Peut-on parler des affections et sentiments dans ce cas ? Les affections sont passives et involontaires, les sentiments actifs et volontaires. Si nous analysons les émotions  en termes d’affection (humeur, pulsion, etc.), alors il convient de dire que le Dieu judéo-chrétien n’a pas d’émotions.  Mais si nous parlons des sentiments, il convient au contraire de les attribuer à Dieu. Les émotions divines, dans la Bible, sont des émotions cognitives dans lesquelles ses perceptions du monde entrent en jeux[5]. Ce que nous appelons en Dieu des émotions sont avant tout sa manière d’évaluer et de juger ce qui se passe dans sa création[6]. Seulement, en Dieu, ces perceptions et ces émotions ne sont pas des affections, mais des sentiments. Dieu éprouve de véritables sentiments, lesquels reflètent à la fois le monde et la vie morale et intérieure de Dieu. Dieu ne subit pas ses sentiments, c’est lui au contraire qui les produit en même temps qu’il crée le monde. Et ainsi, la vie émotive de Dieu judéo-chrétien ne souffre d’aucune passivité parce que ses sentiments sont des perceptions cognitives, objectives, vraies et morales.  

     Il est aussi à retenir que les changements « émotionnels » en Dieu sont liés, non à un changement personnel mais à un changement temporel dans ses créatures. En d’autres termes, lorsque le monde extérieur change, les relations entre Dieu et le monde changent aussi. Quand une situation change, la nature divine immuable et éternelle perçoit différemment cette situation. Il s’agit d’une relation asymétrique lié à un changement dans l’objet (monde) et non dans le sujet (Dieu).  
   
     Mais que dirions-nous de l’émotion dans les cultes chrétiens ? Car, comme il a été dit dès le début de notre réflexion, de nombreux chrétiens en général, et particulièrement des chrétiens africains accordent une grande place à l’émotionnel dans l’adoration de Dieu aujourd’hui[7]

Faut-il se méfier de l’émotion religieuse dans les Eglises ?

     La plupart des Églises africaines se contentent aujourd’hui d’être une machine à produire des émotions collectives fortes, sans objet qu’elles-mêmes[8]. « Même si le prêtre ou le pasteur affirme que c’est pour la grande gloire de Dieu. En tout cas l’impressionnante ferveur des célébrations liturgiques paraît sans effet notable sur la qualité d’une spiritualité restée terre-à-terre, tournée vers la demande de satisfaction matérielle et la protection contre le mauvais œil[9] ». Cette « liturgie émotionnelle » paraît en quelque sorte soucieuse de mettre en relation l’éloignement de Dieu avec la religion chrétienne. 

     Dans ce cas, à la question « faut-il se méfier de l’émotion dans la liturgie chrétienne ? », nous répondons : oui. Il faut s'en méfier tout autant, ni plus ni moins, que des doctrines, des pratiques, des institutions religieuses, pas seulement ni principalement parce qu'on a affaire à des émotions, mais parce qu'en elles, comme en tout ce qui touche au religieux, se mélangent le céleste et l'infernal.  

     Des milliers de personnes se trompent en se confiant à quelque émotion particulière et en dédaignant la parole de Dieu. Elles ne construisent pas sur la seule et sûre fondation qu’est la parole de Dieu. Une religion qui s’adresse à des créatures intelligentes produira des preuves raisonnables de son authenticité, et se manifestera par des résultats marquants dans le coeur et le caractère. La grâce du Christ apparaîtra dans leur conduite quotidienne. Nous pouvons en toute sûreté demander à ceux qui professent être remplis du Saint-Esprit ou prétendent posséder des dons spirituels : "les fruits de l’Esprit transparaissent-ils dans votre vie ?"

     Le christianisme souligne que notre vie spirituelle naît et dépend d'une parole qui vient d'ailleurs, de Dieu. Elle se fait entendre depuis l'extérieur par la proclamation et la prédication de l'évangile. Quand cette parole atteint quelqu'un, elle suscite en lui la foi, elle le convertit et réoriente sa vie. Elle est émotion, puisqu'elle remue et fait bouger du dehors et qu'elle n'agit pas du dedans, à partir d'une méditation intérieure, d'une découverte de la profondeur de son être ou de la culture d'une sagesse innée. Mais le christianisme pense également qu'il y a correspondance, accord, jonction de cette parole externe avec une vérité enfouie ou inscrite en nous à la création, ce qui lui permet de s'implanter en nous sans nous aliéner.
     Nous vivons le temps de l’émotion partout dans nos églises aujourd'hui en Afrique par des célébrations exubérantes, avec des formes de piété démonstratives, bruyantes ou extasiques. Est-ce un mal? Pas forcément, si nous remplissons ces trois conditions, et c'est là que la méfiance critique intervient :

- D’abord,  l'émotion religieuse doit être contrôlée pour lui éviter de dégénérer. Si on ne se préoccupe pas de la canaliser, des débordements et des déviations l’emporteront, on tombera dans les manipulations de l'échauffement psychologique et dans la surexcitation qui va de sensations en sensations, de secousse en secousse, mais qui ignore le sentiment, l'intériorisation, l’essentiel dans la manière de rendre culte à Dieu.. 

- Ensuite, l'émotion religieuse ne doit pas supplanter la réflexion, se substituer à elle. Le cœur et l'esprit, le sentiment et la raison, la beauté et la logique ne s'excluent pas ni ne se contredisent, mais se renforcent. L'émotion devient dangereuse quand on s'en sert comme d'un oreiller de paresse qui dispense de penser, de même que la pensée devient dangereuse quand elle reste froide et indifférente aux soucis, aux peurs et aux espoirs des êtres humains.

- Enfin, se méfier de l'émotion religieuse ne signifie pas l'écarter, l'éliminer, la supprimer; cela veut dire lui donner sa juste place, et apprendre à en faire un bon usage dans le culte que l’on rend à Dieu. Nous ne devons pas attribuer à Dieu nos propres émotions dans le seul but de le manipuler à notre guise, ou de nous l'approprier.  Sachons que Dieu ne peut subir nos sentiments, ni les Siens. Il est libre de tout.

Conclusion

     Au cœur de la conception africaine du monde et de l’homme se trouve la notion de vie. L’homme africain veut la vie et la veut en abondance, mais il veut la vivre avec exaltation, au niveau où elle devient sublime, déjà en ce monde, et à ce niveau-là  l’homme cherche à rejoindre Dieu de la manière la plus émotionnelle. D’où parfois la dérive de chercher Dieu avec une piété bruyante, émotionnelle soulignant immédiateté de l’action divine et son efficacité offrant une certaine plasticité doctrinale et liturgique et présentant une forte capacité d’interactions avec les cultures religieuses de l’émotion et de l’agir divin à travers des acteurs de type prophètes-devins, guérisseurs.  Ce type de vécu émotionnel entraine souvent le chrétien sur la voie d’appropriation de Dieu élaborée par des émotions négatives corrélativement avec l’affadissement de la foi. Projeter nos propres sentiments sur Dieu ne nous rapproche pas de Dieu, mais l’attaque.
     L’émotion est un don du ciel. Elle nous permet de répondre aux grandes vérités que nous découvrons dans la Parole de Dieu. Elle nous pousse à atteindre un niveau élevé dans le service de Dieu. Mais, comme pour toute chose, la faculté de s’émouvoir doit être sagement utilisée. Que faire pour éviter les extrêmes que sont le sentimentalisme et le formalisme ? Laissons la Parole de Dieu transformer nos coeurs et permettons à nos émotions de porter des fruits qui nourrissent notre foi.



Prof.  Jimi ZACKA, PhD

Exégète, Anthropologue, Chercheur



P.S. : La rédaction de Thephila.com prévient les lecteurs contre toute utilisation de ses textes ne mentionnant pas la source et le nom de l’auteur de l’article comme cela a pu être arrivé.


[1] Voir pour l’éloignement : E. Damman, Les religions de l’Afrique, Paris : Payot, 1978, p. 85 ; D. Zahan, Religion, Spiritualité et Pensées africaines, Paris : Payot, 1970, p.31 ; L.V. Thomas, R. Luneau, La Terre africaine et ses Religions. Traditions et Changements., Paris : l’Harmattan, 1986 (reédition), p.136.
[2] L’émotion « tristesse » n’est jamais attribuée directement à Dieu et, une seule fois, il est question de YHWH qui pleure (Es 16,9). Seul Jean (11,35) mentionne les pleurs de Jésus à la mort de Lazare. Par contre, seul Matthieu mentionne la tristesse de -Jésus à Gethsémanée (26,37). C’est dire combien cette émotion suppose de la retenue, voire de la pudeur.
[3] Nb 14,18 ; Ps 103 : 8 ; Ex 34.
[4] Mal. 3.6 : Dieu ne change pas, sa parole ne change pas, ses desseins ne changent pas. Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Comme Dieu est immuable, la création ne change pas et les lois de l’univers sont constantes.
[5] Jn 3.16
[6] Gn 18.20 ; Za 1.4.
[7] Lire à cet effet, J. Zacka, L’Enchantement religieux dans nos Églises d’Afrique : Exorcismes et syncrétismes, Paris : Edilivre-àparis, 2014.
[8] Cf. R. Bazengui-Ganga, G. Sounga-Bokono, R. René Tabard, Le Cardinal  Biayenda et le Congo Brazzaville, Paris : Karthala, 2012, p. 170.
[9] Ibid.

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