« La déclaration de
Jean-Baptiste reflète la philosophie africaine du leadership : un vrai chef
prépare la relève et ne s’accroche pas au pouvoir. Il sait que sa mission est
de servir et non de dominer. »
Kwame Bediako, Theology and Identity, The Impact of Culture upon Christian Thought in the Second Century and in Modern Africa, https://doi.org/10.2307/j.ctv1ddcqrj.1
ABSTRACT
African ecclesial ministries are undergoing profound transformations, shaped by evolving sociocultural paradigms, theological shifts, and contemporary pastoral challenges. This study examines Christocentricity as a fundamental theological principle for interpreting these developments, grounded in John 3:30: "He must increase, but I must decrease." Through a critical engagement with postmodern thought, emergent leadership paradigms, and inculturation, the article elucidates how the theological imperative of self-abasement and Christ’s exaltation informs ministerial identity and practice. By bridging traditional ecclesial frameworks with contemporary exigencies, this reflection seeks to establish a robust theological foundation for ministries to uphold their vocation while effectively navigating present complexities.
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Introduction
L'Église africaine, riche de son histoire et de ses traditions, se trouve aujourd'hui au carrefour de plusieurs influences sociétales[2]. D'une part, elle demeure profondément enracinée dans la tradition apostolique, héritée des premiers disciples du Christ et façonnée par les siècles de transmission doctrinale. D'autre part, elle évolue dans un monde marqué par la postmodernité, où les repères traditionnels sont constamment remis en question, et où les attentes des fidèles sont de plus en plus diversifiées[3].
Dans ce contexte, la christocentricité des ministères ecclésiaux constitue un enjeu majeur. Se concentrer sur Christ comme fondement et centre de toute pratique ministérielle implique une remise en question des modèles historiques et une adaptation aux réalités contemporaines, sans pour autant céder aux dérives doctrinales[4]. L'Évangile de Jn 3,30 exprime cette dynamique avec force : « Il faut qu'il croisse, et que je diminue », rappelant ainsi que toute action pastorale doit s'effacer devant la présence et la souveraineté du Christ. Est-il possible aujourd’hui ? C’est une question pertinente. Car, elle me permet de proposer une réflexion théologique sur les pratiques ecclésiales africaines, interrogeant leur fidélité à l'héritage apostolique tout en examinant leurs adaptations face aux défis postmodernes. À travers cette analyse des modèles ministériels en vigueur, je cherche à comprendre comment l'Église peut rester fidèle à sa mission christocentrique, tout en répondant aux exigences de son époque. À cet effet, je rappelle que dans les Églises africaines, où les figures pastorales jouent souvent un rôle central dans la communauté, le texte de Jean 3:30 s’invite à une réévaluation du leadership ecclésial. Il rappelle que le ministère ne doit pas être une quête de pouvoir, mais un service qui met en avant la présence et l’action du Christ. En effet, une question taraude mon esprit : Comment les Églises africaines peuvent-elles maintenir une christocentricité authentique des ministères tout en répondant aux défis posés par les mutations socioculturelles ?
Le but de ce travail vise à répondre à ces trois préoccupations : D’abord, analyser les mutations pastorales, où la figure du pasteur est de plus en plus contestée ou détournée à des fins personnelles[5]. Ensuite, Analyser les dynamiques ecclésiales contemporaines à la lumière de Jean 3:30. Enfin, mettre l’accent sur l’authenticité de la christocentricité, évitant une approche purement doctrinale ou formelle. Mais, avant d’aborder cette problématique, je précise qu’il y a des aspects liés à la question des ministères dans le paysage ecclésial africain qui paraissent plus significatifs.
1. Mutation des Églises
africaines : tensions entre racines apostoliques et modernité globale
Tout d’abord, lorsque les missionnaires sont arrivés, ils ont introduit une figure pastorale fortement influencée par les modèles européens de l’Église. Le pasteur était souvent perçu comme un enseignant, un guide spirituel et un agent du changement culturel. Cette fonction se distinguait des figures spirituelles africaines par une approche fondée sur l’enseignement biblique et une nouvelle manière de structurer la communauté religieuse empreinte d’autorité. En effet, l'organisation pastorale sous influence missionnaire a transformé les structures ecclésiales africaines, instaurant un clergé hiérarchisé et des formes liturgiques nouvelles. Dans plusieurs régions, les missionnaires ont favorisé l'abandon des formes indigènes de médiation spirituelle, conduisant à une recomposition de l'autorité religieuse.
Dans plusieurs régions, les missionnaires ont favorisé la recomposition de l'autorité religieuse. D’où le constat de voir des pasteurs et quelques responsables ecclésiastiques africains réinterpréter progressivement les Écritures à partir de leurs intérêts, donnant naissance à une théologie de « paternité » qui valorise les traditions locales tout en restant fidèle aux fondements du christianisme. Ce qui sort de la bouche des fidèles, est ce qui suit : « On leur obéit parce qu’on les aime. Ainsi, on les appelle Papa». En retour, ces « papas » utilisent leur charisme personnel pour exercer leur emprise sur les fidèles. En effet, l’amour du « Papa » conduit à le considérer comme parfait et tout puissant, bref à le diviniser. On lui accorde un chèque à blanc. Il y a une grande proximité entre ce type d’attitude que nous décrivons et l’attitude des chefs religieux de l’époque de Jésus qu’Il reprochait si durement. D’autres font reposer la légitimation de leur pouvoir sur la tradition. Cette force de la légitimation de « paternité pastorale» provient d’un code moral qui corrobore un ministère au nom du respect des principes. Certains pasteurs manipulent ainsi les fidèles en leur enjoignant d’obéir au principe de « toute autorité vient de Dieu ». En effet, la plupart des Églises établissent un code de conduite, implicite ou explicite, auquel il convient de ne pas déroger.
Notons que le pouvoir des pharisiens était également appuyé sur les traditions dont ils étaient les dépositaires, les interprètes, les gardiens, mais aussi sur une légitimation morale. La force de la légitimation morale vient du mode d’intimidation morale mise en place. Un code moral est proposé sans grâce et sans miséricorde au nom du respect des principes. Ainsi, il apparaît que dans de nombreuses Églises africaines, le ministère pastoral demeure fortement influencé par les modèles de ministères missionnaires, ce qui tend à reléguer au second plan la christocentricité inspirée de Jean 3:30, substrat d’un ministère basé sur l’humilité et le service, où le pasteur s’efface afin que Christ occupe pleinement la place centrale.
En outre, le culte du titre a pris place aujourd’hui dans les ministères postmodernes. Il n’est pas anodin de s’attribuer un nom honorifique dans l’espace ecclésiastique. Il y a aujourd’hui une tendance très prononcée, par exemple, dans les milieux évangéliques : certains responsables religieux ne veulent plus se faire appeler « pasteur ». Car, ils trouvent ce terme réducteur et abject, et préfèrent ainsi s’attribuer d’autres titres un peu plus excessifs. Cette soif de s’arroger des titres honorifiques s’inscrit dans la volonté de dominer, voire de museler toute velléité des contestataires du pouvoir ecclésial[6]. C’est dans le but de s’approprier le double honneur, non pas parce qu’ils « peinent à la parole et à l’enseignement » (1Tm 5.17), mais parce qu’ils veulent faire parler d’eux, occuper la scène médiatique et y montrer leurs airs en faisant place à l’exubérance au lieu de la centralité du Christ dans le ministère[7].
Or la vérité des choses, et d'abord celle du Nouveau Testament, nous oblige à voir les ministères dans la communauté, comme un moyen dont Dieu, qui suscite et rassemble son Église, se sert pour cela même. La première affirmation à poser ici est en effet que Dieu (le Christ, le Saint Esprit) réunit et construit toujours actuellement son Église. C'est Dieu qui appelle (Rm 1, 6 ; appelés de Jésus-Christ ; peuple de Dieu, Eglise de Dieu: 1 Co 1, 2 ; 2 Co 1, 1) ; c'est Dieu qui fait croître (1 Co3, 6), c'est du Christ que le corps entier reçoit concorde et cohésion par toutes sortes de jointures, opérant ainsi sa croissance (Ep 4, 16) ; c'est Dieu qui établit les uns comme apôtres, les autres comme prophètes ou docteurs (1 Co 12,28). Certes il utilise pour cela le service et donc le ministère des hommes. Mais ceux-ci remplissent un pur service, une condition — non absolument indispensable — de l'action enveloppante de Dieu : Paul et Apollos ne sont que « des serviteurs par le moyen desquels vous avez cru » (1 Co 3, 5b).
En fin de compte, Dieu veut qu'il y ait des ministères dans l'Église. Aussi, Il a donné à l'existence chrétienne et à la communauté des chrétiens un statut fondamental de service et de mission. Quant à telles formes de ministère, c'est le Saint-Esprit qui les suscite et c'est l'Église qui les détermine et les confie. Ainsi, on ne peut envisager les ministères que comme une structuration à l'intérieur d'une communauté chrétiennement qualifiée et vivante. Le ministère ne crée pas la communauté comme d'en dehors et d'au-dessus. Il est posé en elle par le Seigneur pour la susciter et la construire. On ne peut pas dire non plus que les ministères émanent de la communauté : du moins ne peut-on pas le dire purement et simplement, mais il est un sens dans lequel non seulement les ministres viennent de l'Église, mais dans lequel les ministères sont constitués par l'Église, représentent et personnifient la communauté.
En effet, la christocentricité est diluée par un relativisme religieux qui remet en question l’unicité du Christ comme fondement du salut. Nul doute ici que dans un monde où l’individualisme et le scepticisme envers les institutions dominent, l’Église traditionnelle voit son autorité contestée. Les fidèles recherchent davantage des expériences spirituelles personnalisées plutôt que des formes de religiosité institutionnalisées.
À cet effet, une relecture critique, théologiquement éclairée et spirituellement enracinée dans l’Évangile, est donc nécessaire pour restaurer la pleine seigneurie du Christ au cœur de l’Église africaine. C’est dans une christocentricité vécue comme appel à la conversion, à la communauté et à la mission que les Églises africaines pourront pleinement témoigner du Christ vivant dans leur contexte en appliquant Jn 3.30 comme fondement du ministère.
2. Jean 3 :30 comme fondement théologique du ministère pastoral
Le verset de Jean 3:30 : « Il faut qu’il croisse, et que je diminue. », prononcé par Jean-Baptiste à l’apogée de son ministère, résume en une phrase l’essence de la vocation chrétienne et, plus particulièrement, du ministère pastoral. En affirmant : « Il faut qu’il croisse, et que je diminue », Jean-Baptiste exprime une posture d’humilité, de renoncement à soi et de mise en avant exclusive de la personne de Jésus-Christ. C’ela s’explique en lisant le texte grec de Jean 3.30 "ἐκεῖνον δεῖ αὐξάνειν, ἐμὲ δὲ ἐλαττοῦσθαι » ponctué par "δεῖ" (dei) qui exprime une nécessité impérative des deux verbes qui suivent. Il y a d’abord "αὐξάνειν" (auxanein) qui signifie "croître”, utilisé pour exprimer une augmentation en influence, en gloire ou en présence, ensuite "ἐλαττοῦσθαι" (elattousthai) qui est un verbe passif signifiant "diminuer", impliquant une réduction volontaire et non forcée. Nous relevons ainsi de ce passage une construction qui met en exergue une dynamique asymétrique selon laquelle la croissance du Christ et la diminution de Jean sont deux impératifs divins[8].
C’est pourquoi, d’ailleurs, il est souvent cité dans un cadre spirituel, offrant en réalité un fondement théologique riche et structurant pour définir le rôle, la mission et l’éthique du pasteur dans l’Église. Dans un contexte où le ministère pastoral est aujourd’hui confronté aux tentations du pouvoir, de la célébrité ou de l’autoréférentialité, Jean 3 :30 rappelle que le cœur du service pastoral est de mettre Christ au centre du ministère ecclésial, en s’effaçant soi-même[9]. Cette partie examinera donc les dimensions théologiques, spirituelles et pratiques de ce verset comme fondement du ministère pastoral. La christocentricité apparaît ici comme le fondement ontologique et théologique de tout ministère structuré en vue du service exclusif du Christ de la logique suivante :
a. Jn 3.30 comme une théologie du service : Christ comme seul centre du ministère.
Jean 3:30 incarne une théologie du dépouillement et du service, qui renverse les logiques humaines de prestige et de pouvoir[10]. Dans une Église centrée sur le Christ, le pasteur est un instrument, non un point focal. Le ministère pastoral trouve ainsi sa légitimité non dans l’élévation du ministre, mais dans sa capacité à refléter Christ. Dans cette perspective, Jean 3:30 est étroitement lié à la christologie paulinienne : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi » (Galates 2:20). Le ministère s’ancre dans une spiritualité de la kénose (Philippiens 2:5-11), ce dépouillement volontaire par lequel le pasteur, à l’image du Christ, renonce à ses droits pour mieux servir les autres[11].
b. Jn 3.30 comme une éthique de l’effacement : humilité, dépendance et renoncement
Jean 3:30 appelle à une éthique radicale d’humilité. Il ne s’agit pas d’une humilité formelle ou superficielle, mais d’un effacement intérieur profond. Ce verset pose les bases d’une dépendance totale à la grâce de Dieu et d’un rejet du ministère fondé sur les compétences humaines seules. Dans un monde religieux où les figures pastorales peuvent devenir des marques, des idoles ou des chefs charismatiques centrés sur eux-mêmes, Jean 3:30 est un correctif puissant : le pasteur est un écho, non une voix originale. Il doit sans cesse conduire les croyants à Christ, et non à lui-même. Cette éthique du renoncement implique aussi le refus de la possession de l’Église. Le pasteur n’est pas « propriétaire » du troupeau ; il en est le berger délégué par le Bon Berger (Jean 10:11). Tout ministère authentique vise à faire grandir Christ dans la vie des fidèles, non à entretenir une dépendance personnelle ou spirituelle au ministre.
c. Jn 3.30 comme antidote aux dérives contemporaines du ministère pastoral
Aujourd’hui, de nombreuses Églises sont confrontées à des dérives pastorales : personnalisation excessive du ministère, culte de la personnalité, marchandisation des dons spirituels, recherche du pouvoir ou de la reconnaissance. Jean 3:30 fonctionne ici comme une parole prophétique de réforme, une boussole théologique pour recentrer le ministère sur sa véritable finalité. Dans un monde où l’image du pasteur peut être instrumentalisée pour des gains personnels (influence, argent, prestige), ce verset est une invitation à une réévaluation constante des motivations du ministère.
Il rappelle que la croissance du ministère authentique se mesure non à l’expansion du nom du pasteur, mais à l’élévation du nom de Jésus. En effet, le pasteur se doit d’avoir une vigilance spirituelle, une relecture régulière du ministère à la lumière de la croix et de la résurrection. En définitive, Jean 3:30 offre un fondement théologique puissant pour le ministère pastoral. Il enseigne que le rôle premier du pasteur n’est pas de se mettre en avant, mais de révéler Christ ; non de faire croître son influence personnelle, mais de favoriser la croissance de Christ dans la vie de l’Église. Cette parole de Jean-Baptiste constitue un modèle de ministère centré sur le Christ, nourri par l’humilité, et orienté vers le service.
d. Jn3.30 comme fondement de la mission apostolique
Les leaders ecclésiaux qui adoptent une vision christocentrée sont appelés à mettre en avant la personne du Christ dans leur enseignement et leur prédication. Cela signifie que leurs messages doivent être ancrés dans l’identité et l’œuvre du Christ, en évitant des discours qui se concentrent excessivement sur des aspects secondaires de la foi. Une prédication christocentrée vise à nourrir les fidèles d’une connaissance profonde du Christ et à les aider à vivre leur relation avec lui de manière active et incarnée. La christocentricité inspire ainsi les responsables ecclésiaux à aller au-delà des murs de l’Église pour répondre aux défis sociaux et économiques qui affectent leurs communautés[12]. Cela se traduit par un engagement plus fort dans la défense des plus vulnérables, la promotion du développement communautaire et la prise en compte des enjeux de justice sociale. À l’image du Christ qui se préoccupait des pauvres et des marginalisés, les responsables sont invités à incarner cette dimension de la mission chrétienne.
Conclusion
En somme, dans un monde ecclésial en quête de modèles authentiques, ce verset demeure un repère précieux. Le pasteur fidèle est celui qui peut dire avec conviction et vérité : « Il faut que Jésus croisse, et que je diminue. » Ce n’est qu’à ce prix que le ministère pastoral retrouve son sens véritable et sa fécondité spirituelle. La christocentricité ne se limite pas à une affirmation doctrinale pour les responsables ecclésiaux, mais elle devient une boussole qui façonne leur approche du ministère et leur engagement au sein de l’Église et de la société.
Il est aussi important de rappeler la christocentricité paulinienne qui définit les ministères comme des fonctions à l’intérieur d'un peuple, d'une communauté ou d'un corps, qui se qualifient ontologiqueinent comme service et mission, du même mouvement et au même niveau de profondeur où ils se qualifient comme chrétiens, peuple et corps de Celui qui est l'Envoyé et le Serviteur.
C'est à l'intérieur de cette condition générale de service et de mission, qu'une structuration de la mission et du service est posée par ces ministères. Le texte décisif ici est celui d'Ep 4, 11-12 : « C'est lui qui a donné aux uns d'être apôtres, à d'autres., organisant ainsi les saints pour l'œuvre du ministère, en vue de la construction du Corps du Christ. » Ainsi les ministères sont fonctionnels : ce sont des structurations d'un corps où chaque membre a son rôle pour et dans la vie du tout.
Jimi ZACKA, PhD
[1] La christocentricité dans son essence théologique présente Jésus-Christ comme le centre de la révélation divine (Jean 14:6), le médiateur entre Dieu et les hommes (1 Timothée 2:5) et le fondement de l’Église (Matthieu 16:18). Elle implique donc une soumission totale à son enseignement, une imitation de sa vie et une confiance en sa seigneurie. Elle transcende les cultures et les époques, appelant les croyants à une foi qui transforme tous les aspects de leur existence.
[2] Cf. Kabasele Lumbala, F. Pour une théologie africaine des ministères. Paris : L’Harmattan, 1991, p.57 propose en effet des lectures contextualisées des ministères dans les Églises africaines, en lien avec les traditions communautaires.
[4] Lire Barth, Karl. Dogmatique
pour la prédication. Tome I/2. Genève : Labor et Fides, 1961, p.217
qui met l’accent sur la seigneurie du
Christ comme fondement absolu de toute théologie. Barth éclaire la posture
théocentrique de Jean-Baptiste en Jean 3 :30.
[6] Zacka, Jimi, Fonctions et défis du Pasteur dans l’Afrique Contemporaines, Paris : l’Harmattan,2015, p.107.
[7] Ibid.
[8] Cf. Brown, Raymond E. The Gospel According to John (I–XII). Anchor Yale Bible. New Haven, CT : Yale University Press, 1966, p.146. ; Schnackenburg, Rudolf. L’Évangile selon saint Jean. Tome 1. Paris : Cerf, 1981, p. 95.
[9] Schnackenburg, ibid.
[10] Moltmann, J., Le Christ crucifié, Genève : Labor et Fides, 1975), 104
[11] Mutombo-Mukendi, A., Église et leadership en Afrique, Kinshasa : CEPAS, 2018, p. 74.
[12] Schreiter, R J. Constructing Local Theologies. Maryknoll, NY : Orbis Books, ______________________
Bibliographie
Barth, Karl. Dogmatique pour la prédication. Tome I/2. Genève : Labor et Fides, 1961.
Brown, Raymond E. The Gospel According to John (I–XII). Anchor Yale Bible. New Haven, CT : Yale University Press, 1966
Kabasele Lumbala, F. Pour une théologie africaine des ministères. Paris : L’Harmattan, 1991,
Lamin Sanneh, Whose Religion Is Christianity? Grand Rapids, MI : Eerdmans, 2003
Mutombo-Mukendi, A., Église et leadership en Afrique, Kinshasa : CEPAS, 2018.
Schnackenburg, Rudolf. L’Évangile selon saint Jean. Tome 1. Paris : Cerf, 1981, p. 95.
Schreiter, R J. Constructing Local Theologies. Maryknoll, NY : Orbis Books, 1985.
Zacka, J., Fonctions et défis du Pasteur dans l’Afrique Contemporaines, Paris : l’Harmattan,2015,
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